Dr. Erica Williams, physiothérapeute australienne spécialisée en Musculo-squelettique.
"Elle préconise l'accès direct à la kinésithérapie en France tout en partageant ses compétences avec les kinés français." rapporte Melissa Mitchell dans le INTOUCH magazine.
Dr. Erica Williams forme des étudiant.es en IFMK sur la spécificité d'exercice en MSK, surtout sur le diagnostic différentiel. Souvenez-vous, elle avait présenté l'an passé un webinaire SFP sur la spécialisation en physiothérapie avec son collègue et délégué IFOMPT australien Rod McLean. Elle avait aussi accepté de faire partie du comité scientifique de l'IFOMPT28 à Bordeaux. Bonne lecture !
Nous remercions l'Australian Physiotherapy Association (APA) et Melissa Mitchell pour cet article publié dans le magazine INTOUCH. C'est la publication officielle de Musculoskeletal Physiotherapy Australia, un groupe national de l'APA.
Mieux Comprendre les Traitements Médicamenteux : Une Approche Intégrative en Kinésithérapie. Thibault Desjardins
Introduction
Lors de notre évaluation initiale en kiné, il est courant d'interroger les patients sur leur prise de médicaments, que ce soit en lien avec leur motif de consultation ou d’autres pathologies associées. En France, environ 52% des français utilisent des médicaments au moins une fois par semaine. [1] Souvent, nous acquiesçons poliment lorsque les patients énumèrent une
liste de noms de médicaments avec lesquels nous ne sommes pas nécessairement familiarisés.
Le patient pense que nous sommes formés à tous les connaitre mais cela reste quand même assez rare d’avoir une notion assez claire de ce à quoi sert le « Stablon », le « Tahor » ou encore le « Ginkor ». En fait, il est fréquent que les patients connaissent mieux que nous leurs propres médicaments en ne manquant pas l’occasion de nommer leurs noms génériques et leurs posologies.
Il est logique de faire confiance aux médecins pour ce qui est des traitements pharmacologiques, tout en comptant sur les patients pour leur observance.
La prescription de médicaments dépasse de loin notre champ de compétences, mais il est primordial pour nous, professionnels de santé de comprendre la classification et l'utilité des médicaments. Pour cela, nous pouvons consulter des sources fiables telles que le Vidal [2]
Illustrations
- Modification de symptômes
Lorsque nous entendons des noms familiers comme "Dafalgan" ou "Doliprane", nous comprenons immédiatement leur fonction et pouvons même utiliser leur posologie comme indicateur. Par exemple, si un patient prenait 3g par jour il y a une semaine pour une douleur cotée à 5/10, mais aujourd'hui il ne prend que 500mg/jour pour une douleur similaire, plusieurs hypothèses peuvent être avancées : soit le traitement proposé fonctionne, soit l'évolution naturelle de la maladie est en cours, soit le médicament était inefficace.
- Mécanismes de douleur
Si un patient prend un type de molécule et qu’il se sent amélioré, cela peut nous indiquer le type de douleur. Par exemple, les anti-inflammatoires qui soulagent peuvent, mais pas toujours, nous indiquer un douleur nociceptive plutôt d’origine inflammatoire. À l’inverse, une douleur qui est soulagée par du paracétamol ne semble pas, a priori, avoir une origine inflammatoire.
- Facteurs de risque
La connaissance du traitement pharmaceutique peut aussi être pertinent pour notre choix de traitement. En effet, un patient prenant des antibiotiques aura plus de risques de rupture tendineuse; il serait donc imprudent de tenter des exercices de renforcement musculaire du triceps en charge par exemple. De plus, les patients peuvent oublier de nous parler d’une pathologie active qu’ils ont mais via leurs médicaments, nous pouvons parfois connaitre leur pathologie sous jacente.
- Effets indésirables
Il y a 2 ans, nous avons eu, dans notre cabinet, le cas d’un patient assez jeune avec des douleurs thoraciques suite à un port de charge qui ne me semblait pas excessivement traumatisant. Les douleurs ne semblaient pas vraiment être soulager par des antalgiques de pallier 2 ni du repos. Le bilan nous donnait un mauvais « guts feeling » [3]. Cela veut dire que l'on trouvait que son anamnèse ne collait pas avec sa douleur thoracique persistante, plutôt sévère et irritable. Le traitement kinésithérapeutique ne nous semblait pas forcément pertinent pour lui. En éliminant la part psychologique et sociale, nous nous sommes intéressés à son traitement et il se trouve que le patient souffrait de crises d’épilepsie. Il avait un traitement pour cela qui se nomme le « Dépakine ».
Nous nous sommes donc demandé qu’elle pouvait être les effets indésirables de ce dernier. Il est apparu que ce médicament, que le neurologue du patient souhaitait augmenter, exacerbe le risque d’ostéoporose. [4]
Ayant un degré de préoccupation plutôt élevé, nous avons redirigé le patient vers les services d’urgence afin d’effectuer une radiologie. Cette dernière à révéler 3 fractures vertébrales thoraciques.
A la suite de cela, on lui a diagnostiqué une ostéoporose assez élevée.
Conclusion
En 2020, il a été rapporté que 43% des Français avaient arrêté leurtraitement sans consulter leur médecin ou pharmacien, une tendance qui est encore plus prononcée chez les jeunes [1]. De plus, la médicamentation utilisée est à même d’avoir une répercussion sur nos hypothèses cliniques lors de notre bilan avec le patient.
Pour optimiser notre prise en charge et comprendre l'intention des prescripteurs de médicaments, il nous a semblé pertinent de classifier les 100 médicaments les plus prescrits en France. Bien que cela ne couvre qu'une fraction des médicaments que nos patients pourraient prendre, cela augmente considérablement la probabilité de retrouver un de leurs médicaments dans cette liste (figure 1).
Notre expérience avec ce jeune patient nous a incité à développer un arbre décisionnel sur les effets indésirables des médicaments (figure 2).
- D’un point de vue du patient, cela permet notamment de sensibiliser et de rassurer le patient sur d’éventuels effets secondaires qui pourrait l’inquiéter comme la perte ou prise de poids. Cela ne changera pas l’effet du produit mais permettra au patient de relativiser sur ses nouveaux éléments.
- D’un point de vue du thérapeute, cela permet de prendre en considération des signes ou symptômes qui pourraient être annexes au problème de base du patient mais qui peut influencer sur notre de prise de décision diagnostic mais aussi thérapeutique. L’idée de ce billet n’est pas de vous alarmer sur les différents traitements que les patients prennent mais plutôt de souligner l'importance pour les professionnels de santé de connaître les médicaments pris par leurs patients et leurs effets indésirables potentiels, afin d'assurer un suivi optimal tout au long de leur traitement.
Il va de soi qu’a priori la prise de médicaments prescrits reste pertinente et bénéfique pour les patients. Néanmoins, étant souvent les professionnels de santé qui voyons le plus régulièrement les patients pendant leur phase pathologique, une connaissance a minima de leur traitement pharmaceutique ainsi que leurs potentiels effets indésirables semblent à prendre à compte tout au long de notre suivi.
Références
[1] Rapport Ipsos 2020. Etude omnibus bon usage du médicament. https://www.leem.org/sites/default/files/2020-11/Ipsos
[2] Vidal de la famille: le dictionnaire des médicaments. 95e éd. Issy-les-Moulineaux:Vidal; 2019. ou https://www.vidal.fr/.
[3] Coppens M, Barraine P, Barais M, Nabbe P, Berkhout C, Stolper E. L’intuition enmédecine générale : validation française du consensus néerlandais « gut feelings ». 2010;22:5.
[4] Shen C, Chen F, Zhang Y, Guo Y, Ding M. Association between use of antiepilepticdrugs and fracture risk: a systematic review and meta-analysis. Bone. 2014Jul;64:246-53. doi: 10.1016/j.bone.2014.04.018. Epub 2014 Apr 26. PMID: 24780876.
Guide de Lecture Critique d'Article
Bienvenue dans cette exploration détaillée de la lecture critique d'articles scientifiques dans le domaine de la musculosquelettique, un domaine dynamique où l'information évolue constamment. En tant que kinésithérapeutes, notre engagement envers l'excellence clinique et la meilleure pratique exige une compréhension approfondie des avancées les plus récentes dans la recherche.
À la recherche de l'Excellence Clinique
En embrassant la lecture critique, nous nous engageons dans une quête incessante de l'excellence clinique. L'adoption de l'Evidence Based Practice (EBP) dans la kinésithérapie devient le pivot central de notre approche, nous guidant vers des décisions informées et des interventions fondées sur des preuves solides.
Répondre aux Interrogations Cliniques
Au cœur de notre pratique quotidienne se trouvent des questions complexes et des défis uniques. La lecture d'articles scientifiques devient alors notre alliée, offrant des réponses spécifiques et des insights pertinents pour résoudre les dilemmes rencontrés dans le contexte clinique.
Naviguer l'Océan de la Littérature Scientifique
Apprendre à lire de manière critique un article scientifique devient un précieux outil de navigation dans l'océan complexe de la littérature spécialisée. Comprendre la structure, déterminer le type de recherche, évaluer la qualité des études : autant de compétences qui renforcent notre capacité à assimiler et à appliquer les connaissances acquises.
Une Intégration Pratique et Raisonnée
La lecture critique ne se limite pas à l'assimilation passive de l'information. Elle s'étend à une intégration pratique dans notre raisonnement et notre pratique quotidienne, enrichissant notre approche clinique et renforçant notre capacité à offrir des soins de qualité supérieure.
Vers l'Excellence Scientifique en Kinésithérapie
En parcourant ce guide, nous explorerons également où trouver les informations pertinentes, avec un regard critique sur les indices bibliométriques et une mise en garde contre les revues prédatrices. Des exemples pratiques et des lectures critiques d'articles viendront illustrer concrètement l'application de ces compétences dans le domaine musculosquelettique.
Les Défis de l'EBP
Enfin, nous aborderons les limites et les critiques de l'approche EBP, mettant en lumière les dérives potentielles d'utilisation et d'interprétation, ainsi que les défis pratiques de sa mise en œuvre.
Ensemble, plongeons dans cette exploration enrichissante de la lecture critique d'articles scientifiques, un voyage qui, nous l'espérons, contribuera à renforcer notre expertise collective en kinésithérapie musculosquelettique.
Quand consulter en urgence si j'ai mal au dos ?
J'ai très mal au dos,dois-je me rendre aux urgences ?
La plupart des douleurs de dos/lombalgie ne sont pas dangereuses, c’est à dire qu’elles ne nécessiteront pas de prise en charge médicale ou chirurgicale spécifique.
Dans de rares cas, une pathologie plus grave peut en être la cause, et alors nécessiter un traitement le plus rapidement possible. La douleur, même très forte, n’est pas le meilleur critère pour le savoir, il existe d’autres signes que vous pouvez repérer !
Clément Noël, qui avait déjà fait ses preuves en traduisant l’excellente vidéo d’Annina B. Schmid sur les sciatalgies, revient avec une traduction d’une vidéo de la MACP, l’équivalent britannique d’OMT-France, à destination des patients. Si vous êtes dans l’attente d’un RDV avec votre médecin, ou que votre problème au dos s’aggrave, cette vidéo peut vous apporter quelques informations précieuses.
Pour les professionnels de santé qui nous lisent, on vous rappelle qu’OMT-France a produit un guide du triage pour vous aider à déterminer si votre patient doit être référer rapidement à son médecin ou aux urgences, il est gratuit et sera une aide précieuse lorsque vous aurez un doute au cabinet !
Guide international de l'IFOMPT pour l'examen de la région cervicale
Quels sont les objectifs de ce guide, et quel usage concret dans notre pratique quotidienne ?
Son but principal est d’accroître la compréhension des kinésithérapeutes du risque de présence de pathologies vasculaires de la région cervicale, afin de favoriser la sécurité des patients lors de la prise en charge rééducative.
Le document présenté ici est une révision de celui de 2012 et a été entièrement traduit en français par la cellule scientifique d'OMT-France. Vous pouvez le télécharger en bas de page.
Un guide est-il nécessaire ?
Dans les cas fréquemment rencontrés dans nos cabinets, à savoir des patients présentant une dysfonction musculo-squelettique de la région cervicale, il peut y avoir beaucoup de similitudes avec des symptômes dus à une pathologie vasculaire sous-jacente.
« Le fait que les pathologies vasculaires cervicales peuvent potentiellement imiter un dysfonctionnement musculo-squelettique, (c’est-à-dire des douleurs cervicales/maux de têtes lors des premiers stades de la pathologie), est d’une importance capitale (Murphy 2010 Taylor et Kerry, 2010).
Un patient présentant une pathologie vasculaire cervicale peut être amené à consulter un praticien TMO pour le soulagement de ces douleurs associées »
Ainsi, la décision de référer ou pas pour un examen plus approfondi n’est pas toujours évidente, et l’intensité des techniques ou le type d’approche utilisée par le kinésithérapeute peuvent s’en trouver modifiés.
Ce guide est publié en réponse d’une part à plusieurs décennies d’incertitudes menant à une anxiété professionnelle et à une incohérence entre connaissances et pratiques, et d’autre part en réponse à l’appel à des directives de la part des organismes professionnels.
Cette révision du guide continue de résumer et de présenter le meilleur des preuves actuelles ainsi que des réflexions d’experts concernant l’examen des cervicales.
De quels risques parle-t-on exactement ?
Quels sont les éléments évocateurs dans l’histoire du patient ?
Quels sont les tests physiques sécuritaires que je peux mettre en place pour obtenir plus d’informations sur la présence d’un risque vasculaire potentiel ?
Que nous apporte la littérature comme données sur ce sujet ?
>>> Ce guide mis en place par l’IFOMPT est là pour vous aider et répondre à ces questionnements <<<
Un guide, mais pas une recette !
Un principe important à retenir et constamment répété dans ce guide est que le kinésithérapeute ne doit pas compter sur les résultats d'un seul test pour tirer des conclusions définitives.
Il est donc essentiel de comprendre le tableau clinique du patient après une évaluation éclairée, planifiée et individualisée.
L'anamnèse, l'examen physique et donc l'analyse des différentes données issues lors du bilan doivent permettre au thérapeute d'estimer les risques et bénéfices quant au fait de traiter son patient, ou si il est nécessaire de faire plus d'investigations.
Etre prudent, mais aussi efficace !
Les techniques manuelles associées aux exercices ont démontré un grand intérêt pour traiter les douleurs musculo-squelettiques en lien avec le rachis cervical, et rentrent totalement dans les compétences du kinésithérapeute.
Ne nous privons pas de cela par excès de prudence, alors qu'un bilan minutieux et bien mené permet une analyse éclairée de la situation.
Pour le recevoir par mail, merci de bien vouloir vous inscrire en renseignant le champ ci-dessous :
Le guide du triage en kinésithérapie musculo-squelettique
Vous êtes-vous déjà demandé :
« Dois-je renvoyer ce patient chez son médecin ? »
« Quels tests pourraient m’aider à y voir plus clair ? »
« J’ai l’impression que le problème de mon patient est plus complexe que prévu »
« Faut-il demander une imagerie ? »
Si oui, ce guide est fait pour vous ! A garder près de soi, et à partager avec tous ses collègues !
Envie d'en savoir plus ?
Ce livret fait en collaboration entre OMT-France et l’association PEKAB, a pour but d’introduire les notions de triage, qui permettent de réorienter un patient soit directement aux urgences, soit à son médecin traitant, ou de pouvoir commencer le traitement kinésithérapique sans risque potentiel.
Ce guide sera régulièrement réactualisé afin de proposer un document basé sur les données actuelles de la science. Les informations qui ressortiront des dernières études scientifiques, ainsi que des nouvelles recommandations dans le domaine du triage, seront donc intégrées et mises à jour.
Bravo et merci à notre équipe de choc à l’origine de ce livret :
Guillaume CHAUVET
Solenne CHEVRIER
Thibault DESJARDINS (PEKAB)
Le triage en kinésithérapie n’est pas une compétence uniquement réservée à ceux qui pratiqueraient l’accès direct ( = voir le patient avant que celui-ci ait consulté un médecin), et qui voudrait s’assurer de pouvoir traiter leur patient en toute sécurité.
Le triage c’est tout les jours dans son cabinet :
- si la condition du patient évolue, que ce soit au cours du traitement kiné ou simplement entre le moment où le médecin a été consulté et le moment où vous le voyez en séance
- si un évènement indésirable survient durant la rééducation (un patient qui vous demande de « regarder son dos » alors que vous le voyez pour une entorse de cheville, ça vous parle ?)
- si l’hypothèse de départ concernant son problème s’avère erronée ou plus complexe …
En résumé, si vous êtes un kiné qui voit des patients ayant des problèmes de dos, d’épaule, de cou… vous faîtes déjà du triage ! Ce guide sera donc un précieux allié durant votre bilan et votre traitement !
Un exemple ?
Votre patient qui vous raconte sa chute de la veille sur la tête doit-il se faire prescrire une imagerie ?
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Le syndrome de la queue de cheval
Connaissez-vous cette pathologie ?Un phénomène rare mais à ne pas manquer !
Heureusement peu fréquent, mais une urgence absolue du fait des conséquences irréversibles qu’il entraîne, le syndrome de la queue de cheval (SQC) reste une problématique difficile à repérer.
La question de référer ou pas aux urgences peut être délicate pour le thérapeute, et les dernières recherches sur le sujet montre à quel point il est essentiel de recueillir correctement les informations auprès des patients.
Laura Finucane, physiothérapeute membre émérite de l’association britannique représentative de l’IFOMPT, la MACP (Musculoskeletal Association of Chartered Physiotherapists) et Présidente de l’IFOMPT, a effectué beaucoup de travaux sur les pathologies sérieuses de la colonne, notamment le SQC.
Des patients ayant vécu ce syndrome et son diagnostic (trop)tardif ont été interviewés afin de mieux comprendre comment l’entretien avec le professionnel de santé aurait pu permettre de dépister plus tôt leur pathologie.
Cela souligne, si le fallait encore, l’importance d’une anamnèse bien menée et d’un langage adapté au patient.
Merci à Romain Guyader pour les sous-titre de la vidéo (pensez à les activer !)
De ce travail, il en a découlé un outil utile que vous pouvez utiliser avec un patient pour lequel vous craignez cette possibilité.
Vous retrouverez donc ci-dessous des cartes réalisées à destination des patients pour les informer sur les signes d’atteinte grave et évocateurs de cette pathologie.
Qu'est-ce que la sciatique ?
Pourquoi j'ai mal dans toute la jambe ?J'ai des fourmis et des picotements dans le pied, est-ce que c'est normal ?
Le Docteur Annina B. Schmid, experte chercheuse dans le domaine des douleurs neuropathiques, vous explique en quelques minutes ce trouble pas si rare et la plupart du temps non séquellaire…
Et non, une douleur dans la jambe ne rime pas toujours avec sciatique !
Peut-on se fier aux dermatomes ?
Et vous pensiez que connaître vos dermatomes par coeur était difficile ?
Attendez de voir ce que le Dr Annina B. Schmid a à vous dire …
Merci à Clément Noël pour la traduction française !
Comment optimiser votre rééducation ?
Comment bénéficier au mieux de votre séance de kinésithérapie ?
Ce livret a été développé par une patiente afin d'aider les personnes qui sont sur le point de recevoir des soins de kinésithérapie, ou déjà en cours de rééducation.
Ce guide a été traduit de l’anglais par Clément Noël à destination des patients.
Il leur permet de savoir à quoi s’attendre des soins de kinésithérapie, comment optimiser leur rééducation en dehors des séances, et plein d’autres petit tips !
Si vous êtes patient, ce livret est 100% pour vous, si vous êtes soignant, c’est un bon support à mettre dans vos salles d’attente !